
Le Luxembourg n’échappe pas aux fraudes à l’assurance, et les cas concrets d’escroqueries qui surviennent chaque année le démontrent bel et bien Vous comptez sur l’expérience de vos collaborateurs pour repérer les incohérences et protéger votre entreprise ? C’est un bon début. Mais avec des techniques de fraudes documentaires qui se perfectionnent constamment, cela devient hélas insuffisant. Découvrez, dans cet article, comment la fraude à l’assurance s’exprime concrètement au Luxembourg, et comment vous pouvez la détecter au plus tôt.
Les cas concrets de fraude à l’assurance rencontrés sur le territoire luxembourgeois parlent d’eux-mêmes. Ces fraudes ont toutes pour but de contourner les règles afin d’obtenir un avantage, le plus souvent financier.
En quelques mots : une fraude à l’assurance est un acte délibéré destiné à tromper une compagnie d’assurance.
Dans un pays comme le Luxembourg, où le secteur assurantiel pèse lourd et repose sur une activité transfrontalière, la fraude se cache souvent dans les détails :
Les grands principes sont similaires à ceux rencontrés dans d’autres pays européens, et une chose est sûre, la vigilance seule ne suffit plus.
Vous souhaitez apprendre à repérer les fraudeurs ? Commencez par identifier leurs techniques ! La fraude à l’assurance s’adapte, se transforme, et parfois même se dissimule derrière certaines démarches, en apparence anodines.
Pour la repérer, vous devez maîtriser ses mécaniques. Mais aussi connaître ses cibles privilégiées, qui sont en réalité des procédures tout à fait courantes.
Dans le secteur de l’assurance, la fraude documentaire à la fausse facture consiste généralement à présenter une facture gonflée, ou bien fictive.
Exemple : un assuré luxembourgeois déclare un vol de matériel informatique dans ses bureaux. Pour étoffer son dossier, il fournit une facture d’achat récente qui affiche des montants artificiellement gonflés.
Le but ? Recevoir une indemnisation injustifiée, ou plus importante que ce qui était initialement prévu.
La fraude à la Sécurité sociale désigne, quant à elle, l’ensemble des manœuvres utilisées pour se soustraire aux cotisations sociales, ou pour les obtenir indûment.
Exemple : une salariée qui réside au Luxembourg déclare une incapacité de travail prolongée auprès de la CNS (Caisse Nationnale de Santé). Elle perçoit alors des indemnités maladie alors qu’elle exerce, en réalité, une activité professionnelle non déclarée dans un autre pays.
Le but ? Percevoir des avantages sociaux et/ou des revenus illégitimes, aux frais de la collectivité.
Ce type de fraude se produit quand un assuré fournit de fausses informations à propos d’un sinistre, qu’il peut avoir lui-même provoqué.
Exemple : un assuré déclare que son véhicule a été volé devant chez lui, au Luxembourg. Alors qu’il l’a en réalité abandonné à l’étranger, pour se débarrasser d’un modèle en mauvais état.
Le but ? Tromper l’assureur afin de percevoir une indemnisation indue et anticipée.
La fraude à la souscription intervient dès la signature du contrat, lorsque le souscripteur cache ou modifie volontairement certaines informations, telles que : son activité professionnelle, son état physique, ses antécédents d’assurance, etc.
Exemple : lors de la souscription d’une assurance santé, un particulier omet volontairement de faire mention de sa maladie chronique.
Le but ? Faire jouer l’assurance rapidement ou éviter une surprime, voire un refus de couverture.
Les cas concrets de fraude à l’assurance recensés au Luxembourg impactent directement les compagnies d’assurance. De plus, les incidents ne relèvent pas toujours de falsifications complexes. Parfois, un document ou une déclaration seule suffit à enrayer le système. Mais dans certains cas, la supercherie est rapidement dévoilée.
En 2024, la CNS a mené son enquête sur les fraudes à la Sécurité sociale. Elle avait alors détecté 265 faux certificats d'incapacité de travail, avec environ 145 assurés impliqués.
La majorité des certificats frauduleux avaient été obtenus en ligne, sans aucune consultation médicale. La nullité des contrats a rapidement été prononcée et de nombreux fraudeurs ont été amendés.
Autre exemple de fraude à l’assurance : en 2009, un policier a tenté d’escroquer son assurance de biens luxembourgeoise en incendiant volontairement sa voiture.
Il a déclaré que le feu avait été causé par la surchauffe d’un bidon d’essence laissé dans le véhicule garé en plein soleil. Le prévenu espérait ainsi obtenir 30 000€ d’indemnisation.
L’enquête a cependant révélé la présence d’accélérateurs de feu et d’objets inflammables dans l’habitacle.
En 2023, un particulier a modifié le contrat de vente de son véhicule (un Renault Espace) afin de faire passer son prix de vente de 1 000 à 2 000€.
L’objectif de cette fraude à l’assurance auto ? Obtenir une indemnisation plus élevée ! Le tribunal l'a reconnu coupable de faux, usage de faux et tentative d'escroquerie.
Face à ces cas, un constat : ce n’est pas tant la fraude isolée qui est dangereuse, mais plutôt sa répétition. Lorsqu’un acteur du secteur de l’assurance agit, à son niveau, pour prévenir les falsifications “légères”, il lutte également contre les dérives.
Si les cas concrets de fraude à l’assurance persistent au Luxembourg, c’est parce que certaines failles restent ouvertes, et donc exploitables.
D’un côté, les fraudeurs savent se montrer créatifs. Ils repèrent les angles morts, altèrent discrètement les documents et profitent du flux tendu qui empêche les vérifications systématiques.
De l’autre, les assureurs luxembourgeois gèrent d’importants volumes de dossiers, parfois avec des ressources limitées. Les équipes chargées de la conformité et de la lutte anti-fraude ne peuvent pas détecter toutes les falsifications, d’autant plus lorsqu’elles sont finement exécutées.
Certaines fraudes passent entre les mailles du filet, et c’est tout naturel :
Intégrées au bon moment, et de la bonne manière, certaines technologies permettent pourtant de gommer ces difficultés.
Les justificatifs sont de plus en plus faciles à manipuler, et les compagnies d’assurance luxembourgeoises doivent trancher, et vite. La vigilance humaine ne suffit pas toujours.
Alors, les entreprises soucieuses de la qualité de leurs contrôles renforcent leur politique anti-fraude et s’équipent de solutions logicielles de détection de faux documents.
C’est justement ce que propose Finovox, un outil de détection facile à utiliser, qui :
Avec sa version API ou sa plateforme SaaS, vous gagnez en réactivité, sans sacrifier la fiabilité de vos contrôles. Et en matière d’assurance, Finovox intervient dès que vous en avez besoin : à la souscription, mais également en cas d’indemnisation.