L’ALFA a estimé à 587 millions d’euros la somme fraudée à l’assurance en 2022 en France, faisant d’elle un défi majeur pour le secteur. La fraude prend diverses formes, de la souscription malhonnête à la fabrication de faux documents, et elle intervient également à différentes étapes du parcours du client. Dans cet article, explorons les différentes facettes de la fraude à l’assurance, ses implications financières et réputationnelles, ainsi que les moyens de la prévenir.
C’est quoi la fraude à l’assurance ?
La fraude à l’assurance se manifeste lorsque des individus ou des entités manipulent le système d’assurance. L’Alfa (Agence de Lutte contre la Fraude à l’Assurance) la définit comme « un acte intentionnel, réalisé par une personne morale ou physique, afin d’obtenir indûment un profit du contrat d’assurance ».
Cette fraude peut se produire à différentes étapes du parcours du client, de la souscription initiale à la déclaration de sinistres.
Malheureusement, ces actes ont des répercussions importantes sur l’équilibre financier des assureurs et, par extension, sur les assurés eux-mêmes, que nous découvrirons dans la suite de cet article.
Pour faire un point sur les acteurs de l’assurance : zoom sur les différents secteurs de l’assurance
Les différents types de fraudes à l’assurance
Lorsque l’on souscrit une assurance ou lorsque l’on souhaite déclarer un sinistre, il est obligatoire de fournir différents types de documents, tels que des pièces d’identité, des RIB ou encore des pièces justificatives telles que des factures, ou des attestations de bonus/malus.
On parle de fraude à l’assurance lorsque ces informations sont manipulées afin d’obtenir indûment un profit de la part de la société.
On distingue ainsi deux types de fraudes à l’assurance, parmi lesquelles la fraude à la souscription – qui intervient notamment dans la procédure KYC – et la fraude à la déclaration. Ce sont principalement des fraudes documentaires.
1. La fraude à la souscription ou KYC (Know Your Client)
Certains fraudeurs cherchent à biaiser le processus de souscription à l’assurance en fournissant des faux documents. Ils peuvent ainsi usurper l’identité de quelqu’un ou encore dissimuler des antécédents pertinents, tels que des attestations de bonus/malus dans le cadre de la souscription d’une assurance automobile..
En agissant de la sorte, ils peuvent bénéficier d’une souscription à l’assurance à moindre coût. En France, on estime qu’une personne sur dix a déjà fraudé à la souscription, selon un sondage YouGov.
2. La fraude à la déclaration
Une autre forme courante de fraude à l’assurance survient au moment de la déclaration de sinistres. Les fraudeurs falsifient les documents pour, le plus souvent, exagérer les dommages subis. Ils déclarent ainsi des biens inexistants ou prétendent à des sinistres fictifs pour toucher des indemnisations auxquelles ils n’ont pas droit.
En 2018, l’Argus de l’Assurance estimait à 2 milliards d’euros le montant fraudé dans le cas des assurances IARD, soit tout ce qui touche aux incendies, accidents et risques divers.
Vous l’imaginez, de tels chiffres ont forcément de lourds impacts sur la santé des compagnies d’assurance. Mais alors quels sont-ils ?
Les risques de la fraude documentaire en assurance
Pertes financières, impact sur les primes ou encore sur la réputation d’une société en assurance. La fraude documentaire a des conséquences à la fois sur les compagnies et sur les clients. Voyons-les en détail.
1. Pertes financières
La fraude à l’assurance génère d’importantes pertes financières pour les compagnies d’assurance. Les indemnités versées de manière frauduleuse s’accumulent, impactant directement les résultats financiers des assureurs et augmentant les coûts pour l’ensemble des assurés.
2. Impact sur les primes
Les primes d’assurance sont directement influencées par le niveau de fraude au sein d’une compagnie. Les coûts associés à la fraude sont souvent répartis entre les assurés, entraînant une augmentation des primes pour compenser les pertes subies.
3. Détérioration de la réputation
La confiance des clients est un pilier essentiel de l’industrie de l’assurance. Lorsque des cas de fraude émergent, la réputation de la compagnie est ternie, dissuadant de nouveaux clients et entraînant une fuite potentielle des clients existants.
4. Sanctions juridiques
Outre les conséquences financières, la fraude expose autant les fraudeurs que les compagnies d’assurance à des sanctions juridiques.
🎧 A écouter
Découvrez l’interview exclusive de Maxence Bizien, directeur général de l’Alfa, au micro de Marc de Beaucorps, pour le podcast Chasseurs de Fraudes de Finovox !
Comment lutter contre la fraude en assurance avec Finovox ?
Pour lutter efficacement contre la fraude à l’assurance, il existe de nombreux outils efficaces tels que les logiciels de détection de faux documents. Ces technologies avancées, fondées sur l’intelligence artificielle, permettent de détecter tous les faux documents à la souscription mais également à la déclaration.
La solution de détection de faux documents Finovox est une alliée puissante dans la lutte contre la fraude à l’assurance. Intégrant des algorithmes sophistiqués, Finovox offre une détection précoce des tentatives de fraude, minimisant les pertes financières et préservant la réputation des compagnies d’assurance.
L’utilisation de Finovox pendant vos processus de souscription et de déclaration
Lors des processus de souscription et de déclaration, Finovox permet de s’assurer que votre futur client ne fait pas usage de faux documents grâce à plusieurs fonctionnalités.
Parmi elles, on note l’analyse de cohérence. C’est la composante principale de notre processus de contrôle. Grâce à elle, nous vérifions si les informations fournies sont cohérentes et concordent d’un document à l’autre. On note également l’analyse visuelle approfondie et l’analyse informatique qui permettent de détecter les signes de génération automatique ou de falsification électronique d’un document.
Finovox détecte les fraudes sur 100% des documents.
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