
En Belgique, les tentatives de fraudes à l’assurance évoluent. Elles se professionnalisent et s’adaptent continuellement, pour continuer d’exploiter les failles du système. Dans une démarche de lutte contre la fraude à l’assurance, la Belgique a structuré tout un écosystème pour détecter, documenter et sanctionner les comportements frauduleux.
Vous êtes courtier, assureur ou acteur du secteur ? Découvrez quels sont les principaux services belges de lutte contre la fraude à l’assurance : leurs rôles, leurs outils, mais également ce qu’ils peuvent faire concrètement, pour vous.
La lutte contre la fraude à l’assurance ne repose pas sur une seule paire d’épaules. Et heureusement ! En Belgique, plusieurs services de lutte contre la fraude collaborent pour détecter les escroqueries, limiter les dérives, mais également protéger les assureurs et leurs assurés.
Cette association à but non lucratif est l’un des principaux acteurs de la lutte contre la fraude à l’assurance en Belgique. Elle réunit les compagnies d’assurance actives dans le pays autour d’un même objectif : lutter contre les déclarations frauduleuses.
Son rôle ? Faciliter la collaboration entre les assureurs, partager les informations pertinentes et mettre en place des actions collectives de prévention et de détection. Alfa Belgium agit comme une plateforme de coordination.
Et ses actions ?
Union professionnelle des assureurs, Assuralia est la voix du secteur de l’assurance en Belgique. Cette fédération préserve les intérêts des assureurs tout en menant des actions de prévention et de lutte contre la fraude à l’assurance.
Son rôle ? Coordonner les efforts des compagnies d’assurance membres, professionnaliser les dispositifs de détection et développer une culture commune de vigilance. Assuralia met l’accent sur l’éthique et le respect de la vie privée.
Les différentes actions mises en place :
L’Institut national d’assurance maladie-invalidité (INAMI)
L’INAMI est un acteur de la Sécurité sociale belge. Il organise et contrôle la majeure partie des remboursements de soins de santé en Belgique. Il s’assure, à ce titre, que chaque euro dépensé dans le système de santé est justifié.
Son rôle ? Garantir l’intégrité financière du système de soins en contrôlant les pratiques médicales suspectes. L’INAMI mène ainsi une lutte active contre toutes les fraudes liées à l’assurance maladie.
Champs d’action :
Le Service Public Fédéral Finances (SPF Finances)
Le SPF Finances est le service public fédéral qui administre les finances de l’État belge. C’est lui qui collecte les impôts, qui gère le budget public, et qui lutte contre la fraude fiscale. Il joue donc un rôle dans la lutte contre la fraude à l’assurance, notamment lorsqu’elle est en lien avec des infractions fiscales ou financières.
Son rôle ? Analyser, enquêter et transmettre les informations pertinentes aux autorités judiciaires ainsi qu’aux compagnies d’assurance concernées. Le SPF Finances remonte les fraudes complexes à la source.
Champs d’action :
L’Autorité des services et marchés financiers (FSMA)
La FSMA est l’organisme chargé de surveiller les marchés financiers en Belgique. Elle intervient dès qu’un acteur financier pratique une forme de fraude. Dans le domaine de l’assurance, elle contrôle : les règles de conduite et la distribution des produits d’assurance, la qualité des produits, l’information et la protection des consommateurs, etc.
Son rôle ? Protéger les consommateurs et encadrer les assureurs. La FSMA veille à ce que les compagnies d’assurance, les courtiers et les distributeurs respectent les règles du jeu : transparence, conseil, information etc.
Champs d’action :
Le dispositif de lutte contre la fraude à l’assurance belge mêle actions juridiques, dispositifs mutualisés et initiatives sectorielles. En cas d’escroquerie avérée, le Code pénal belge prévoit des sanctions importantes. Les amendes peuvent être lourdes et les peines de prison peuvent aller jusqu’à 5 ans.
Et pour cause : selon une étude menée en 2025 par Selvitys pour Finovox, près de 9 % des Belges reconnaissent avoir déjà falsifié un document.
Face à ce constat général, la Belgique s’organise. Les associations professionnelles fédèrent les assureurs autour de bases de données partagées et de protocoles de détection. De leur côté, les pouvoirs publics mènent leurs propres enquêtes, croisent les données et sanctionnent les fraudes détectées.
À cela s’ajoute un travail de prévention et de formation des collaborateurs du secteur, qui peuvent désormais s’appuyer sur des outils numériques de lutte anti-fraude.
Finovox est une solution numérique qui permet d’automatiser la lutte contre la fraude documentaire. Elle s’adresse directement aux assureurs, courtiers et services en charge de la conformité qui doivent traiter un grand nombre de justificatifs, souvent dans l’urgence.
Renforcement des dispositifs existants
Le logiciel Finovox ne remplace pas vos équipes. Il améliore la qualité de leurs contrôles.
Vous continuez à collecter les documents (factures, certificats, contrats, pièces d’identité…). Mais au lieu de les analyser à l’œil nu, vous les déposez dans une plateforme SaaS, ou vous intégrez leur contrôle à votre workflow via une API.
Fiabilité des contrôles
Depuis l’arrivée de Finovox en Belgique, la lutte contre la fraude à l’assurance se concrétise. Son IA avancée peut détecter des incohérences, des altérations et des anomalies qui étaient autrefois ignorées, car invisibles à l’œil nu. Elle permet aux professionnels de l’assurance de prendre des décisions rapides, argumentées et surtout, sécurisées.
Conformité RGPD
La solution Finovox est conforme aux règles européennes et respecte toutes les exigences du RGPD. Les données analysées sont traitées en toute sécurité, dans un cadre strictement conforme à la CNIL.
En matière de fraude documentaire, les compagnies d’assurance belges sont en première ligne. Vos dispositifs de conformité sont en place ? Finovox peut les renforcer.