
Chaque jour, des millions de Franciliens empruntent les transports en commun, financés en grande partie par les titres de transport et les subventions publiques. Pourtant, la fraude représente une perte considérable pour Île-de-France Mobilités (IDFM). Avec un taux de fraude global avoisinant les 8%, et des pics beaucoup plus élevés sur certaines lignes, le manque à gagner se chiffre à environ 700 millions d’euros par an. Un véritable gouffre financier que l’autorité des transports souhaite réduire de moitié d’ici fin 2025. Comment y remédier ? Quels dispositifs mettre en place pour réduire cette perte ? On fait le point.
La fraude dans les transports publics ne date pas d’hier. Avant la pandémie de Covid-19, le taux de fraude était déjà préoccupant mais la crise sanitaire a accentué le phénomène.
Aujourd’hui, la fraude atteint des niveaux records, notamment dans les bus et les tramways. Afin de mieux quantifier ces fraudes, voici quelques données :
Outre ces chiffres, 7,5% des voyageurs en règle ne valident pas leur pass Navigo ou Imagine’R, ce qui impacte la rémunération des opérateurs, calculée en partie sur le nombre de validations.
Pour en savoir plus sur les penchants de la fraude pour l’année à venir : Les tendances de la fraude en 2025
Ce phénomène de fraude ne touche pas toutes les zones de la même manière.
Les lignes situées en Seine-Saint-Denis sont particulièrement concernées, tandis que la fraude est moins répandue en grande couronne.
Les lignes de RER, notamment les lignes B et D, enregistrent des taux de fraude supérieurs à la moyenne, avec des pics dépassant 12% sur certains tronçons.
Alors, comment remédier à ces fraudes ?
Face à ce défi, IDFM a annoncé une série de mesures visant à renforcer la lutte contre la fraude. Comment ?
Parmi les nombreuses formes de fraude, l’utilisation de faux documents pour obtenir des abonnements à tarif réduit représente un problème majeur. C’est ce que l’on appelle la fraude documentaire.
Par exemple, une fraude massive concerne les fausses attestations de réduction pour le pass Navigo. Son montant est alarmant : il représente un coût de 28 millions d’euros à IDFM.
C’est là qu’intervient Finovox, start-up française spécialisée dans la détection de documents falsifiés. Grâce à l’intelligence artificielle et des algorithmes avancés, la plateforme Finovox permet :
Déjà adoptée dans des secteurs comme l’assurance, la finance ou encore le retail, cette technologie pourrait jouer un rôle crucial dans la lutte contre la fraude dans les transports publics.
En intégrant Finovox à ses systèmes de contrôle, IDFM pourrait réduire considérablement les abus et éviter de lourdes pertes financières.
Si la fraude dans les transports peut parfois être perçue comme un « petit délit », elle représente en réalité un coût important pour la collectivité.
Cet argent perdu pourrait, notamment, être réinvesti dans l’amélioration du réseau, la rénovation des infrastructures ou encore la baisse du prix des abonnements.
Avec des solutions innovantes comme Finovox et un renforcement des contrôles, IDFM prétendrait, non seulement à récupérer des millions d’euros mais à restaurer une culture du civisme et de la responsabilité parmi les usagers.
Envie d’en apprendre davantage à propos de la solution Finovox ? Contactez nos experts, ils se feront un plaisir de vous répondre.